Il
était environ 6 heures du soir quand je l’ai rencontré à quelque pas de
l’église Saint Pierre, il ne tarda pas á m’inviter dans sa chambre, j’acceptai
volontiers. Elle était assez spacieuse. Des meubles antiques la décoraient et
un bon petit lit bien douillet s’offrait déjà à nos ébats. Mon bel homme se
parfuma un peu et me demanda de me deshabillé tout de go. Pucelle, je frémis à
l’idée de me devêtir mais ne put résiter à l’envie de m’offrir à lui. Je
voulais qu’il soit le premier. Il était mon idéal masculin et je sentais
qu’avec lui, tout serait plus romantique. Il se déshabilla aussi. Je m
‘allongeai sur lui comme une vraie professionnelle du sexe et je me mis à le
lecher les oreilles et à caresser ses tétons (mamelons). Il frémit. Je l’examinai
scrupuleusement, il avait la peau métissée, était plutôt musclé et était très
beau avec ses yeux tamarins clairs et sa fine bouche. Moi, j’étais l’amazone,
la sauvage, la pucelle, je portais des cheveux longs artificiels qui me
rendaient encore plus sensuelle et plus féline. Comparée a lui, je n’etais
qu’une petite plume d’oiseau mais il voulait que cette plume la chatouille.
Inexperimentée, j’appliquai sur lui tout ce que j’avais retenu d’un livre érotique.
Jemis de côté ma pudeur, mon éducation
catholique et mon chapelet. Je me disais que mes anges gardiens devraient bien
m’envier d’avoir enfin la chance de vivre un jour unique. Il s’abandonna à mes
caresses. Je léchai son corps, le suca, l’embrassa mais finalement c’est lui
qui me montra comment lui faire jouir. Trop vite le temps passa, trop vite, on se
rhabilla, mon bel Eros ne penetra pas dans mon jardin secret. J’aspergeai ma
peau de son parfum d’homme. Je voulais emporter avec moi, un peu de lui. Je
sentis un pincement de coeur quand mes yeux se posèrent sur son beau corps, il
n’etait pas mien . il n’a été que l’amant d’un soir mais je sortis de sa
chambre, plus libre, plus belle, plus jeune et plus amoureuse de la vie. Nous
nous revîmes jamais mais j’ai dessiné son beau visage sur la toile de mon coeur
et j’ai écrit son nom au dessous, par
dessous